Figure parlante. — Fleury.                      323
II Ie Thpplie auffi de faire au lieur Fierville une févère réprimande fur la manière indécente avec laquelle il s'eft conduit et de lui enjoindre, ainfi qu'aux autres entrepreneurs, d'exécuter provifoirement et fans délai les ordres qui leur feront donnés par le commiffaire, fauf enfuite à référer au magiftrat de leujrs moyens de défenfe.
(Archives Ati Comm., n- 1508.)
F IGURE PARLANTE. «On voit rue de Bondy, la porte attenant le fpectacle des Variétés-Amufantes, une figure par­lante. On peut la queftionner indifféremment et la poupée répond avec autant de précifion que fi elle êtoit préparée à la demande. Elle fait également elle-même des queftions. On lui parle à voix haute ou à voix allez baffe pour que perfonne de la compagnie ne puiffe entendre ce que l'on dit, la poupée rend de même réponfe à celui qui l'a interrogée. Pour que l'on ne foupçonne aucune com­munication, la figure efl: fufpendue en l'air par un ruban ou un cordon. D'ailleurs, fans être fufpendue, elle parle également dans les mains. Elle fera vifible tous les jours de io heures du matin à 2 heures et le toir depuis 4 heures jufqu'à io heures. Pour qu'il n'y ait pas de confufion, on ne délivrera qu'un certain nombre de billets fur lefquels fera marquée l'heure que l'on aura choifie, et ces billets ne fe diftribueront que dans la matinée. Le prix eft. de 3 livres par perfonne. » C'était évidemment un ventriloque qui faisait parler cette poupée.
(Journal ae Paris, C octobre X783.)
F LEURY, acteur du boulevard, faisait partie en 1783 de la troupe des Variétés-Amusantes, et en 1786 de celle de l'Am­bigu-Comique. A ces deux théâtres, il jouait les utilités.
(Brochures inthulècs : Churchill amoureux, Paris, Cailleau, 1785; Tout comme il vous plaira,V ueis, Cailleau, 1795.)
F LEURY (Ambroisine), danseuse de l'Ambigu-Comique en 1782. Voy. BEAUPRé.